vendredi 23 mars 2012

Quelques photos

Pas d'article, que des images, pour ceux qui n'auraient pas Facebook, mais voudrait quand même avoir un aperçu de ce qui se passe ici.

D'abord, à la maison...

La photo de groupe, presque au complet


Un mec bizarre, et une australienne qui confirme


Une autre australienne, qui pourrait donner
des leçons à tous les grands chefs français


De la magie, purement.



Le groupe, encore une fois !
Et puis en dehors :



Bravo Auckland !



Le batiment "business" à Unitec


Ouai ben... voilà quoi.


Un anniversaire du genre réussi !


Un arrêt de bus tout ce qu'il y a de plus normal.

mardi 13 mars 2012

De l'aventure, même à la ville

Cher lecteur adoré,

J'ai passé le mois de février et ce début de mois de mars à Auckland, loin des montagnes (pas si loin en fait), de la forêt (non plus), de la pluie (encore moins), des sandflies (en anglois dans le texte), et autres animaux sauvages (enfin il y a un opossum qui traine dans le coin), et pourtant, cela n'a pas été de tout repos.

Malheureusement, les universités françaises m'occupent assez largement, tant les dossiers de candidatures pour l'année 2012/2013 sont long à constituer (mémoires à rédiger, questions stupides auxquelles il faut répondre...), et je n'ai pas eu l'occasion de publier les quelques papiers que j'ai sur le feu. De plus, j'ai tellement bombardé de photos et de commentaire mon mur Facebook, qu'écrire ici me semblait un peu superfétatoire. Et puis j'avais la flemme. Nonobstant, je vais quand même parler un peu de mes déboires aucklandais. Spoiler alert: ça fini bien.

Comme vous le savez, je suis rentré à Auckland à la fin du mois de janvier, un peu triste de quitter l'ile du Sud, endroit magnifique, mais content de revoir la SkyTower, Albert Park, Queen Street, Takapuna etc. J'ai passé la première nuit dans une auberge de jeunesse assez nulle, mais qu'importe, j'allais m'installer très vite dans ma résidence étudiante, en plein centre ville d'Auckland, et j'allais pouvoir mener une vie de débauche et finir toutes mes soirées dans un pub au bord de la mer. Vous connaissez ce morceau de l'histoire : je me suis rendu à la résidence, j'ai eu envie de pleurer, j'ai décidé de partir. Deux jours après, retour en auberge de jeunesse, pour cette fois trois nuits. J'ai mis ce temps à profit pour chercher un endroit ou loger. Ayant abandonné la solution la plus facile, il fallait que je trouve par moi même. Or, il faut savoir plusieurs choses sur le logement à Auckland. D'abord, contrairement à ce qu'on m'avait dit, c'est cher. Et si on n'aime pas les cafards, si on ne veut pas vivre à deux heures de bus de son boulot, et du centre ville, ça peut l'être encore plus. A Auckland, point d'appartements. Mis à part les quelques tours au centre, la ville est constituée de maison. ça la rend beaucoup plus vivable, mais ça fait moins de place, et louer une maison, c'est plus cher qu'un appartement. C'est pourquoi beaucoup de gens vivent en collocation, et pas seulement des étudiants, aussi des gens plus agés, voir des familles. Ma mission consistait donc à trouver une collocation.


"Welcome tea" à Unitec !


J'ai trouvé, après quelques visites, une chambre à deux pas du lieu de mon stage. Ce n'était pas très grand, mais confortable, très pratique, pas si cher; ça semblait être une bonne option. Je suis resté trois semaines. Le problème est que mon collocataire était aussi le propriaitaire des lieux, ce qui lui donnait assez légitimement le droit de fixer les règles. Y compris des règles comme l'interdiction de rester dans la maison pendant la journée, d'allumer la lumière avant la tombée de la nuit, interdiction de se coucher trop tard pour ne pas dépenser d'electricité, et le coup de grâce, limitation d'internet à deux heures par jour. Ce fut le signal du départ. Vendredi, je décidai de quitter les lieux. Samedi, j'ai rapelé le propriaitaire d'une maison que j'avais visitée. Plus cher, plus loin d'Unitec, mais qui m'avait beaucoup plu. Dimanche matin, la veille de mon premier jour de stage, j'ai fait mes valises, j'ai appelé un taxi, et à 15h30, me voilà le 9ème collocataire d'une maison à BlockHouse Bay.

Cette fois, les choses sont différentes. D'abord, je signe un contrat, les règles sont fixées par écrit, c'est plus clair. Ensuite le propriétaire ne vit pas dans la maison, tout le monde est à égalité. Et surtout, c'est probablement le propriétaire dont rêvent tous les locataires du monde.

Je fais rapidemment la connaissance des autres locataires. A une exception près, tous ont moins de 30 ans. Sacré ambiance, je peux vous dire ! La bière coule à flots, ce qui n'est pas pour me déplaire, et les conversations vont bon train. Evidemment, je comprends un mot sur deux, mais on fait avec.



Le long du campus, une petite rivière...


Le souci a été le transport. Blockhouse Bay est bien plus loin de mon stage, et il me faut affronter le réseau de transport d'Auckland. Je parviens à trouver une solution, qui consiste à marcher 20 minutes jusqu'à New Lynn, prendre le bus, passer 20 minutes dans les bouchons, et marcher à nouveau 15 minutes à travers le campus pour rejoindre le bâtiment du département Finance-comptabilité. Pour arriver à 9h, il me faut donc décoller à 7h55. Le soir, finissant à 17h, je suis de retour à... 18h30. Et oui, point de métro toutes les 3 minutes comme à Paris !
J'ai finalement pu optimiser mon parcours grâce à une idée brillante d'un de mes collègues : le train ! Que n'y ai-je pensé plus tôt. Bien plus régulier, plus ponctuel, il parcourt la même distance en 5 minutes. Voilà mon trajet réduit de 15 minutes le matin, et une demi-heure le soir. Une demi-heure de plus à apprécier l'ambiance de la maison !

Sur le campus d'Unitec.


La maison, toute neuve, a donc 4 chambres simples, 3 chambres doubles, deux séjours, deux terrasses dont une couverte, une cuisine, deux frigos, 3 salles de bains et, luxe parmi les luxes : un lave-linge et un sèche-linge ! Mes collocataires sont un kiwi, deux australiennes, deux tchèques, un anglais, une autrichienne, et un indien.

Cette fois, j'espère que ça sera ma dernière maison à Auckland ;)






Je termine avec les observations culturelles du jour :
- les kiwis disent "fuck" beaucoup trop souvent. Je serais leur mère, je leur en mettrais une.
- Les kiwis ont un accent ch'tit, et ponctuent toutes leurs phrases d'un "eeeeeeh?" (et non pas "heeein"). Le "mate" tient lieu de "biloute".

PS : désolé pour la mise en page, je n'ai plus aucun contrôle sur blogspot :/