jeudi 4 septembre 2014

Les backpackers


Note : Nous sommes le 04/09/2014. Je relis cet article que je n'ai jamais terminé, et donc pas publié. J'ai mis fin à mon séjour en Nouvelle Zélande il y a deux ans, sans prendre la peine de terminer ce blog. C'est dommage.

J'ai décidé de mettre ce début d'article en ligne, pour la postérité.

Merci à tous de m'avoir lu.

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Cher toi,

Le sujet du jour va porter sur les backapackers, que j'ai expérimenté pour la première fois en Nouvelle Zélande. Un backpackers, qu'est ce que c'est ? C'est l'équivalent kiwi d'une auberge de jeunesse, c'est à dire un mode d'hebergement pour les voyageurs à petit budget. Cela diffère d'un hotel classique en ce sens que la cuisine, salle de bain, et même les chambres sont partagés par tous. C'est donc l'occasion de rencontrer des tas de gens, et de voyager dans une ambiance sympa. C'est aussi parfois le risque, pour peu qu'on ait envie de dormir ou d'avoir un peu de calme, de se rendre que l'enfer, c'est les autres. (Je me sens obligé de préciser que ces derniers mots sont de Sartres, de peur que mon blog ne soit fermé par le FBI).

Je vais donc essayer, dans cet article, de vous donner mes impressions, et peut être quelques anecdotes sur le temps passé dans ces backpackers. Et en tant que bon français, je vais vous donner tous les points sur lesquels j'ai ralé sans ménagement quand ça ne me convenait pas. Notez que Céline, plus patiente que moi, avait une attitude plus philosophe sur ces choses bassement matérielles. Mais après quelques semaines, et j'aime à penser que cela n'a rien à voir avec ma mauvaise influence, elle était presque pire que moi.


Le premier backpackers a été une expérience difficile. D'abord, parce que c'était le premier. Et j'étais moyennement convaincu par le concept de devoir dormir dans un dortoir rempli d'inconnus. Ensuite parce que l'accueil a été glacial. Je crois que l'hotel en Russie était plus accueillant, ce qui est dire l'ambiance de l'endroit. Les locaux étaient sales, les gens bruyants, et il aurait été vain de tenter de décrocher un sourire au personnel. Et oui, l'hospitalité kiwi est en général très chaleureuse, mais cette auberge faisait exception.

On m'indique donc vaguement mon dortoir, et on me désigne de quelques gestes flous la cuisine, la pièce commune et la terasse. Terasse qui se trouvait devant la fenêtre de mon dortoir, rendant tout sommeil impossible avant 2 heures du matin. Je découvre ma chambre, et commence à me dire qu'il allait être difficile de passer 1 mois et demi dans ce genre d'endroit. J'ai heureusement découvert par la suite que celui ci était un des pires.

Les bières par terre, la poubelle qui débordait, les lits grinçants, et le gaillard qui débarque à 9h du matin pour "nettoyer" sans même se donner la peine de frapper à la porte, tout ça ne m'a pas mis dans les meilleurs conditions pour apprécier Wellington. J'en viens donc au premier critère d'appréciabilité d'un backpackers : qu'il soit propre !

Critère numéro 1 : la propreté

Continuons. Ma deuxième auberge de jeunesse a été 'the Picton Lodge'. C'était beaucoup mieux. L'endroit était sympa et l'accueil souriant (du vrai kiwi).

Retrospectivement, il n'était probablement pas si bien que ça, le dortoir en particulier était vraiment très petit. Mais au mois de décembre, la population touristique était encore raisonnable, et le backpackers complètement vide. J'ai du pu profiter de ce calme séjour pour écrire mes cartes postales au soleil sur la terrasse.

Autre avantage de cette relative solitude, j'ai pu recharger mon ordinateur sans avoir à me battre pour une prise électrique.

Ce qui m'amène au critère numéro 2 d'appréciabilité d'un backpackers (notez qu'ils ne sont pas hiérarchisés) : le nombre de prises dans la chambre ! Car croyez moi, deux prises, comme je l'ai vu souvent, pour 8 personnes, qui ont chacune un laptop, un iphone, un ipod, un appareil photo, etc.., ça n'est pas suffisant, et une véritable guerre froide se livre parfois. Une simple multiprise peut supprimer pas mal de tensions dans la chambrée.

Critère numéro 2 : Le nombre de prise électriques

J'en arrive maintenant à Nelson, avec "The Palace", et un backpackers plutôt agréable. Sans doute ne l'ai-je pas trop apprécier parce que la ville ne me plaisait pas, que c'était Noël et que j'étais tout seul, et que les 5 personnes avec qui je partageais ma chambre echangeaient exclusivement en allemand, et fort, quelle que soit l'heure.

Les locaux étaient vraiment sympas, dans un style un peu ancien (autant que ça peut l'être en Nouvelle Zélande), et avec beaucoup de décorations, tableaux, tapisseries... Une ambiance plutôt chaleureuse. De plus, point de lits superposé, mais des lits normaux, ce qui est beaucoup plus confortable. Je crois même me souvenir qu'il y avait une petite tablette de nuit, et une lampe de chevet pour chacun. Seul problème : deux prises seulement. Et, nos confrères allemands ayant tous le même adaptateur de 10cm de large, un seul branchement bloquait généralement les deux prises. Pas facile.
Le bon coté, ça a quand même été le diner de Noël proposé par l'auberge :


Une petite annecdotes dans ce backpackers. La vaisselle est toujours fournie dans les auberges, et c'est naturellement la responsabilité de chacun de nettoyer et ranger ce qu'il utilise. D'ailleurs, de nombreuses auberges ont un affichage rappelant cette évidence, souvent en mentionnant cette blague répétée et agaçante : "we are not your mother". J'y reviendrai. Au "Palace", l'accueil et l'entretien étaient assurés par des voyageurs, acceptant de travailler en échange de l'hebergement gratuit, ce qui est très courant. Le second jour donc, l'une des filles travaillant à l'auberge est en train de ranger la vaisselle que les gens ont laissée. Arrive un jeune homme, grand, athlétique, bogosse, les mains pleines de la vaisselle salle de son groupe. Il pose sa pile d'assiettes et couverts dans l'évier, juste devant la demoiselle, et s'en va en la laissant là. La demoiselle ne s'est même pas fendu d'une réflexion. Surpris par ce culot, je m'approche de l'évier, lave mon bol et ma cuillère (oui, je n'en étais qu'au petit déjeuner moi), et les pose sur le séchoir, me disant que vu comment ça semble se passer dans le coin, je ne vais pas faire de zèle. La fille me jette alors un regard noir et me lance, en anglais dans le texte "ça t'embêterait de les ranger ? C'est pas à moi de tout faire". Devant une telle injustice, et cette insulte intolérable au respect de la femme, excusez moi du peu, j'ai eu très envie de lui répondre "ça marche comme ça, si je suis bogosse, tu me fais ma vaisselle ?". Sans doute trop bien élevé, je me suis contenté d'un regard insistant sur la vaisselle salle que l'autre gaillard avait déposé dans l'évier, avant de ranger mon bol et ma cuillère.

J'en reviens à mon article, et au critère numéro 3 : il est très appréciable d'avoir des tables de chevets dans les backpackers. En particulier lorsque vous être dans le lit superposé du haut, qu'il fait 50cm de large et que... vous avez des lunettes, que vous aimeriez poser pour dormir. On va me dire : tu peux poser tes lunettes AVANT de monter dans ton lit. Mes amis, croyez moi sur ce point là : si je pose mes lunettes avant, je suis dans la plupars des cas incapable de voir l'échelle, souvent très peu praticable. C'est ainsi que lors d'une nuit fort intéressante, non pas les lunettes, mais le portable de Céline est tombée sur la fille d'en dessous au milieu de la nuit, et qu'il a semblé qu'elle n'ait que moyennement apprécié.

Critère numéro 3 : une table de nuit


Le backpackers suivant a été le "White Elephant" à Motueka. Il était tenu par un couple qui vivaient là bas, et ayant un grand terrain, avait aménagé cette auberge. Le backpackers était plutôt sympa, encore que la cuisine un peu petite. Ayant eu envie de manger un peu mieux que les jours précédents, j'ai décidé de cuisiner. Une règle évidente s'est imposée à moi : ne pas manger aux mêmes heures que tout le monde. N'utilisant qu'un feu sur les 8 du backpackers, je me suis pourtant attiré les regards noirs du groupe d'allemand qui monopolisait les trois quarts de la cuisine, en réaction au culot dont je faisais preuve en spoilant leur plaque de cuisson. Car apparemment, les allemands prennent la cuisine très au sérieux. J'ouvre une parenthèse : pardon, ça va souvent tomber sur les allemands. Non que je leur en veuille, mais ils sont les principaux clients de ces auberges, tout simplement. Et comme ils rechignent à parler anglais (alors qu'ils sont tellement meilleurs que nous pour ça), la cohabitation n'est pas toujours facile. Rassurez vous, les français vont en prendre aussi pour leur grade un peu plus loin.


Ayant rejoint Céline après une nuit au White Elephant, je vais maintenant passer au pluriel. La nuit suivante, nous n'avons pas pu avoir de place dans le seul backpackers de Marau, et avons donc choisis un hébergement sous la tente. Une tente de luxe quand même, avec lits de camps et tout ce qui va bien. Nous y sommes resté deux nuits, le temps de faire une randonnée sous la pluie et de me cuisiner un gateau d'anniversaire, pour rattraper ce désatreux 25 décembre.

Décidé à échapper à la pluie, nous avons conduit jusqu'à trouver du soleil. Nous avons donc atterri au "Punakaiki Hotel", mon backpackers préféré. Propre, accueillant, tout le confort nécessaire, l'endroit idéal pour passer le réveillon du nouvel. D'autant plus que non content d'être parfait, il est idéalement situé, dans le Paparoa National Park, coincé entre la Mer de Tasmanie et la forêt vierge.



Seul petit défaut de cette auberge : comme dans toutes les autres, l'ouvre-boîte était désespément vieux et innefficace. Ce qui m'aura au moins permis de développer une technique, un peu barbare, certes, mais efficace, pour ouvrir les conserves à grand coups de couteau.




Critère numéro 4 : des couteaux qui coupent, un ouvre-boîte qui ouvre, et un décapsuleur qui décapsule.

Le bonus de ce backpackers : le pain aux céréals fait maison, tous les matin, 6$ bien dépensés. Nous sommes restés trois nuits avant de reprendre la route.

Nous avons continué vers le Sud, ce qui nous a conduit à Greymouth. Cependant, la ville ne nous disant trop rien, nous n'avons fait qu'un arrêt supermarché et essence (première station depuis une bonne distance), et avons passé la nuit suivante à Hokitika. La ville n'a rien d'exceptionnels, mais la plage est agréable. Nous n'y avons fait escale qu'une nuit, plutôt par flemme de conduire plus loin qu'autre chose. Les backpackers en ville me plaisent moins en général, mais celui-ci était correct. Il était par ailleurs presque vide, ce qui nous a permis de passer une nuit calme. En outre, la plupars des auberges ont des lits superposés, et arriver les derniers signifie atterrir dans le lit du haut. Or, souvenez vous, point de table de nuit pour le lit du haut (sauf à Punakaiki). Les "bunk bed" ont bien d'autres défaut, comme ceux de grincer la nuit plus qu'il ne faudrait, et celui de glisser et de finir par terre un peu trop vite quand le mec d'en dessous laisse sa serviette sur les barreaux de l'échelle. Quand il y a une échelle. C'est donc toujours appréciable quand on découvre une chambre d'auberge SANS lits supperposés.

Critère numéro 5 : pas de lits supperposés.

La route continue vers Fox Glacier, mais nous avons décidé de faire un détour par une ville minuscule (point de station essence ni de commerces là bas), Okarito. La raison est qu'Okarito se trouve dans une réserve où se cachent nos amis les kiwis ! Et, comme moins de 0.5% des néo-zélandais, j'ai réussi à voir un kiwi ailleurs que dans un zoo. Qui plus est, un kiwi (BZ de son prénom), de l'espèce la plus rare, dont il n'existe que 300 spécimens. Mais revenons au backpackers.
En arrivant, nous avons tout de suite remarqué le panneau "no vacancy", qui ne présageait rien de bon. Dans un village de 30 habitants, dont le kiwi est la seule attraction tourisitique, peu de chance de trouver plus d'une auberge. Nous décidons de demander, malgré tout, si il ne reste pas un peu de place. Il en reste, ouf ! Les propriétaires étaient très sympatiques, malgré leur tendance à laisser leurs enfant trainer par terre dans le jardin. La cuisine en revanche, manquaient un peu d'équipement. Même pour seulement 5 ou 6 visiteurs, 3 fourchettes, ça fait un peu court. L'accès à internet coute 5$ par jours, mais on nous propose le deal suivant : internet gratuit si on poste un commentaire sur l'auberge en partant. Nous acceptons. 5$ pour un jour, c'est plutôt un bon tarif. Dans certaines auberges, il fallait payer 5$ pour 50Mo, soit même pas une demi heure de connexion. Il faut aussi se méfier des auberges qui annoncent internet gratuit : ça ne veut pas dire illimité, et on obtient souvent un simple code donner accès à 100Mo d'internet, ce qui ne va pas loin non plus. Un bon critère à prendre en compte, si comme moi, vous avec une addiction maladive au net. Par ailleurs, s'il faut moins de 10 minutes pour ouvrir une simple page google, c'est bien aussi...

Critère numéro 6 : un bon accès à internet.

Content de notre course au kiwi, nous prenons la route pour Franz Josef Glacier. Petite déception : l'endroit est supposé être maginifique, et je n'en doute pas, mais difficile de s'en rendre compte quand les montagnes sont masquées par les nuages et la brûme. Si un backpacker m'a laissé indifférent, c'est bien celui là. Je n'arrive même pas à me souvenir de ce à quoi ressemblait l'intérieur, et je n'ai même pas pris de photos.


jeudi 21 juin 2012

Road Trip Northland


My dear friend, Mes chers amis

I have nothing to do tonight. I'm too lazy to go cooking, and will probably have nutella for diner. And I was thinking that I still haven't written about my week-end to the Far North AND that I haven't written in English for a long time. I don't want my non-French readers (nobody is perfect) to be offended, so I thought "hey! How about writing a bit tonight?" So here I am.
Je n'ai rien de beau à faire ce soir... Trop la flemme de faire la cuisine, je vais probablement me contenter de Nutella pour dîner (Note de l'auteur : eh non, j'ai finalement fait la cuisine). Je me suis rappelé que je n'avais toujours rien écrit sur mon road trip en Northland, et que ça faisait longtemps que j'avais arrêté de traduire mes articles en anglais. Ne voulant pas offenser mes lecteurs non francophones (personne n'est parfait), je me suis dit que je pourrai écrire un peu ce soir. C'est parti.

Once upon a time, let's say about 3 weeks ago, New Zealand offered me a day off. Indeed, Queen's birthday is a public holiday here (God bless her!). On top of that, my boss suggested me to leave early on Friday, to enjoy a longer week-end. Plus the forecast looked really good, so I decided to go away for a bit. I rented a car (at the last moment, you know me) and prepared everything. A map, loads of junk food, a few mix CD with appropriate music, my camera and a few clothes. No definitive plan of course, I like improvisation (and New Zealand is a perfect place for that, there are many things that you don't expect but are worth it).
Il était une fois, il y a environ 3 semaines, la NZ m'a fait cadeau d'un jour de congés. En effet, l'anniversaire de la Reine est un jour férié ici. Du coup, ma chef m'a suggéré de partir un peu plus tôt le vendredi pour rallonger encore un peu mon week-end. La météo s'annonçant favorable, je décidai de sortir un peu de chez moi. J'ai loué une voiture (au dernier moment, ça va de soi), et ai fait tous les préparatifs. Une carte, plein de chips et de bonbons, quelques compiles avec la musique qui va bien, mon appareil photo, et quelques fringues. Pas de plans précis bien sûr, j'aime mieux improviser, et la Nouvelle Zélande s'y prête bien (il y a toujours des trucs à voir dont tu ne soupçonnais pas l'existence !)

I got the car on Friday night. Things started to get wrong: the GPS was not working. Bad connection with the alimentation cable I reckon. OK, I could use a map. But in Auckland, which is not a small city, and the left-driving, that was kind of a challenge to find my way home. By the way: there are two sides on the road, the right side, and… the wrong side.
J'ai récupéré la voiture le vendredi soir. Déjà, ça commençait mal, le GPS ne marchait pas. Faux contact avec le chargeur me semble t-il. Vous me direz, j'aurais pu utiliser une carte, mais en plein centre ville, et avec en plus la conduite à gauche, j'ai quand même eu du mal à trouver mon chemin.

Early wake up on Saturday to be on the road as soon at 8.00. The road was much busier than I had been used to in South Island, but the further I was from Auckland, the better it got. After a first stop on a beach (I have no idea where!), I kept driving to Hikurangi. There, I noticed a sign "Hukirangi falls". I decided to swing by and have a look. And… that was a pretty good idea. A short walk leads you to really nice waterfalls, as you can see.
Je me levé de bon matin le Samedi pour être sûr la route à 8h. Le trafic était beaucoup plus chargé que ce dont j'avais l'habitude sur l'Ile du Sud, mais en s'éloignant d'Auckland, c'est devenu plus calme. Après une petite pause au bord de la mer, j'ai continué jusqu'à Hikurangi. Là bas, je remarquai un panneau "chutes d'eau". Je décidai alors de faire un détour  et... j'ai bien fait ! Une courte balade conduit à de superbes chutes d'eau, voyez plutôt : 


At around noon, I arrived at the Bay of Islands, one of the "must do" things in North Island. I was a bit disappointed though, and I didn't find it so nice. But I found a walk to sightseeing, where I met nobody but loads of Tuis and other native birds. I then made my way to two other waterfalls in the area, close to Kerikeri. The second one was really spectacular!

Vers midi, je suis arrivé à la Bay of Island, un des endroits touristiques les plus réputés du pays. J'ai trouvé ça plutôt décevant, et pas franchement palpitant. J'ai fait une petite balade jusqu'à un panorama, ou je n'ai croisé personne d'autres que des Tuis et autres oiseaux natifs de Nouvelle Zélande. J'ai ensuite continué ma route vers Kerikeri, ou j'ai trouvé deux autres cascades. La deuxième était vraiment impressionnante !







I also stopped a few time on the road, to take a few pictures of the scenery! Although it doesn't look fascinating on the picture, I really enjoy driving through those green and hilly landscapes. Plus the weather was really nice and pretty warm for a winter (which is like December in the North hemisphere).
Je me suis aussi arrêté plusieurs fois sur la route pour prendre quelques photos du paysages. Je reconnais que ça rend pas particulièrement bien sur les photos, mais c'est vraiment sympa de conduire au milieu des collines. Le temps était parfait, bien qu'on soit en hiver (ce serait un mois de décembre dans l'hémisphère Nord).


arrived at Ahipara at around 4pm, where I took the last bed in a backpacker's.  Ahipara is the South extremity of the famous "90 miles Beach" which is, as you can guess, a very long beach. I went there to watch the sunset, at 5.30. Cars, and even buses can drive on the beach (but I wasn't allowed with the rental car), which must be a really pleasant trip along the Tasman see. I completed my trip for the day by driving to the Cap Reinga, where the Tasman see and the Pacific Ocean meet. Unfortunately, it took me longer than I expected, and it was really dark when I arrived. The lighthouse, opposite to my expectations, wasn't at all enlightened. I had a rest there, and went back to the backpackers.
Je suis arrivé à Ahipara vers 4h, et j'ai pris le dernier lit disponible dans une auberge de jeunesse. Ahipara est l'extrémité Sud de "90 miles Plage", qui est, vous le devinez, une très longue plage. Je m'y suis rendu le soir  (vers 17h) pour regarder le coucher du soleil. Voitures, Quads et bus sont autorisés à circuler sur la plage (mais ce n'était pas possible avec la voiture de location), ce qui doit donner une balade assez chouette le long de la mer de Tasmanie. Pour terminer la journée, j'ai roulé jusqu'au Cap Reinga, où l'on peut voir se rencontrer la mer de Tasmanie et l'Océan Pacifique. Malheureusement, il m'a fallu plus longtemps que prévu pour y aller, et tout était noir à mon arrivé. Je pensais que le phare, par principe, serait visible dans le noir, mais en fait non. J'ai fait une petite pause là bas, et je suis rentré à mon hôtel. 



The place was really nice and welcoming (first time I see a backpackers with a dish washer) but I didn't really enjoyed it since, I came back late, tired, and I had to wake up early on Sunday. I left at 9am, to the really goal of my journey: the Waipoua Forest. Contrary to the main road that I took the day before, there were very few cars on the West Coast Road. The scenery in the country, by a foggy Sunday morning, was also much more enjoyable.
L'endroit était très accueillant (c'est la première fois que je trouve un lave vaisselle dans une auberge de jeunesse) mais je n'en ai pas spécialement profité, étant revenu tard, fatigué après une longue journée, et avec un programme chargé pour le dimanche. Je suis parti à 9h le matin pour le véritable but de mon week-end : la forêt de Waipoua. 


I drove a couple hours, and stopped in Opononi. This town is close to the entry of the Hokianga Harbour, and I reckon it must be a good spot for holidays. But I just asked for information at the i-site, that indicated me the interesting things to see. The first one was a walk at the entry of the Harbour. It was hard to believe that it was winter, with all this vegetation and green hills around.
J'ai conduit pendant deux heures, et me suis arrêté à Opononi. Ce village se trouve non loin de l'entrée du bassin d'Hokianga, et semble être une destination de vacances plutôt agréable. Mais je n'y pas resté très longtemps, juste le temps de prendre quelques info à l'office de tourisme, qui m'a indiqué les endroits à voir alentours. Le premier était le point de vue sur l'entrée du bassin. On avait du mal à se croire en hiver, avec l'abondance de la végétation et les collines vertes tout autours. 


  



 

 

  





After that, I finally entered the Waipoua Forest, known for the number of Kauri Trees, native of New Zealand, and impressive by their size and age. It's a shame that this place isn't among the top destinations in New Zealand, for it is really worth the trip! Close to the North of the park, is Tane Mahuta, God of the Forest. This tree is the largest Kauri alive. It stands only 5 minutes from the road, so the place is quite busy, but I spent several minutes watching it with the mouth open. And I was even more impressed when I read the sign which indicates that this tree of the side of a building could be 2000 years old. As old as Jesus, respect.

Après ça, je suis finalement entré dans la Forêt de Waipoua, connue pour le nombre de Kauris, des arbres de Nouvelle Zélande, souvent impressionnant par leur taille et leur age. C'est à tord que cet endroit soit si peu recommandé dans les guides touristiques, car ça vaut vraiment le détour ! Non loin du nord du parc, se trouve "Tane Mahuta" le Dieu de la forêt selon les Mauris. C'est le plus grand Kauri existant. Il se trouve à seulement 5 minutes du parking, et l'endroit est donc un peu envahi par les touristes, ce qui ne m'a pas empêché de passer plusieurs minutes à regarder cet arbre la bouche ouverte de stupéfaction. J'ai été encore plus impressionné en lisant le panneau qui indique que cet arbres pourrait avoir 2000 ans. Aussi vieux que Jésus, respect. 




Hardly one kilometre further on the road, another part of the forest can be visited. Interestingly, you need to clean your shoes before entering the forest. Original, isn't it? Depending on your motivation, you can choose between three tracks. One is 5 minutes long, another is 15 minutes and the last one is 30 minutes, one way. I did all three. The first one leads you to the "Four Sisters". There, were only a few people, and that was quiet enough to spot a few native birds.
Un kilomètre plus loin sur la route, on peut visiter une autre partie de la forêt. Par contre, il faut nettoyer ses chaussures avant d'entrer, original... Selon la motivation, on peut choisir entre trois chemins : un de 5 minutes, un de 15 minutes, et un de 30 minutes (dans chaque sens). J'ai fait les trois. Le premier conduit au "4 soeurs". Il y avait moins de monde ici, et on pouvait repérer quelques oiseaux natifs de NZ.



 

The second one goes to Te Matua Ngahere (Pronounce… well, pronounce as you can), the father of the forest. This one was even more impressive than the first, and God of the Forest forgive me, I couldn't refrain a loud "ah ouai p*tain quand même !" I stayed alone, dwarfed by this massive tree for a while, and went back.
Le second chemin mène à Te Matua Ngahere (ça se prononce comme ça s'écrit...), le Père de la forêt. Encore plus impressionant que le precédent, à tel point que, le Dieu de la Forêt me pardonne, je n'ai pas pu m'empécher une suite d'exclamation que je m'interdit de retranscrire ici. J'avais l'air d'un nain tout seul à coté de cet arbre énorme, et je suis resté un moment avant de partir dans l'autre sens.

 

I was completely alone on the third track, the longest one. Along was a number of huge Kauri, less impressive than the previous ones, but also pretty huge, and probably very old too. At some point, I arrived in a place called "Cathedral Grove". It's a clear space, where you stand on a kind of platform, and you can see tall Kauris all around. Also quite impressive. But the best part arrived two minutes later. I didn't mention that those trees are protected by the Department of Conservation, and thus you are not allowed to leave the track. Walking on the roots could cause damage, so the DOC often set up artificial wooden track above the roots. As a result, it was impossible to get close to most of the trees… except for this last one, Yakas. Absolutely breath-taking. I just couldn't believe what I had in front of me. And close to it, well, I felt… small.
Sur le troisième chemin, le plus long, j'étais complètement tout seul. Il était bordé d'énormes Kauris, moins impressionant que les autres, mais quand même. Finalement, je suis arrivé à un endroit appelé "Cathedral Grove". C'est un espace un peu dégagé, où on se tient sur une plateforme en bois et où on est entouré d'immenses Kauris. Effet assuré. Mais le meilleur est venu 2 minutes plus tard. Je n'ai pas signalé que ces arbres sont protégés par le Ministère de l'Environnement (DOC), et que par conséquent, on est tenu de rester sur le chemin. Marcher sur les racines pourrait leur causer des dommages, alors le DOC construit souvent des passerelles en bois au dessus, et des barrières à quelques mètres des arbres protégés... Sauf pour ce dernier, Yakas. Celui là est vraiment stupéfiant, j'avais peine à croire ce que j'avais devant les yeux.










 

On my way back, I crossed a few people, apparently tired and considering turning back. "Is it worth the walk? –Yes it is mate, it definitely is!"
At this point, it was around 3 in the afternoon, so it was time to go home. To finish with, I swung by a sightseeing over the forest, taking a gravel road that I like so much.
J'ai croisé quelques personnes sur le retour, qui hésitaient à aller jusqu'au bout, et à qui j'ai chaudement recommandé de ne pas faire demi-tour maintenant !
Je suis revenu à la voiture vers 3h, et il était donc temps de rentrer à Auckland. J'ai quand même fait un petit détour par un point de vue sur la forêt, en prenant une route en terre, glissantes comme je les aime... 




My GPS was working quite well on the road to Auckland (which is straight forward), but turned down when I arrived in the city (where it is not straight forward). It took me an hour to get home, in a pretty bad state of nerve. But still, that was a great trip!
Mon GPS a bien fonctionné jusqu'à Auckland (c'est tout droit...), mais s'est arrêté quand je suis arrivé en ville (c'est pas tout droit...). Il m'a donc fallu une bonne heure pour retrouver la maison, dans un état de nerf pour le moins tendu... Mais bon, c'était un beau voyage !