dimanche 30 octobre 2011

Sunny Sunday

Dear friend,

I start my sixth week in Auckland. Friday, it will be the half of my English course, already. This week-end has been more busy that the previous one, and began with the Halloween party Friday night. So, I could show myself in a ridiculous costume, so as to definitely lose all my credibility in the most popular pubs in Auckland. Unfortunately, I didn’t bring my camera, but when I’m writing, even if I can go on internet, I know that the pictures are already on Facebook.

As a result, Saturday morning, the wake up was not so easy. However, Saturday night, I could taste some Pinot Noirs from Otago, and I must say I haven’t been disappointed. I think they are among the best wine I could taste. A big “thank you” to Kevin, who opened to bottle just for me (that does not mean that I drink them alone, let’s be clear).

Sunday, a hike on Rangitoto Island, organised Saturday at 11pm, by test messages. So, we met in the morning in Auckland, ans we took the ferry that took us to the island, which is actually a sleeping volcano. It culminates at 260m, which means that it’s quite a short, but lovely walk. Before we reached the cone, we went to the Lava Caves, where we could experience an ersatz of speleology. Actually, this is just 10min in a small tunnel, under the volcanic rocks and in the dark. We walked with the only light of our flashes, and finally get out a few tens metres later.

Then we eat on the top of the volcano, with a French and a Spanish that we met there, and next we started to walk again, after a small nap at the sun.

It has been quite a short hike, maybe 3 or 4 hours walk, but a good way to enjoy a sunny Sunday! This doesn’t make me want to go to the School tomorrow, nor to deal with the Universities and stuff like this.

See you very soon,

Seb

Sunny Sunday

Cher ami,

J’entame ma sixième semaine à Auckland. Vendredi, j’aurai donc fait la moitié de mes cours d’anglais, déjà. Ce week-end a été un peu plus animé que le précédent, avec la soirée d’Halloween vendredi soir, ou j’ai eu le plaisir de m’exhiber avec un costume ridicule, histoire de me décrédibiliser complètement dans les bars branchés d’Auckland. Même pas peur. Je n’avais malheureusement pas mon appareil, mais à l’heure où j’écris, même si je ne peux pas me connecter, je sais que les photos circulent déjà sur Facebook.

Forcément, samedi matin, j’ai moins fait le malin. Par contre samedi soir, j’ai pu gouter des pinots noirs de la région d’Otago, et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Je pense qu’ils peuvent se classer dans la liste des meilleurs vins que j’ai eu l’occasion de boire. Un grand merci à Kevin, qui a débouché deux bouteilles exprès pour moi (ce qui ne veut pas dire que je les ai bues tout seul, on est bien d’accord).

Dimanche, randonnée à Rangitoto Island, organisée samedi soir à 23h par SMS. Nous nous sommes donc retrouvé le matin à Auckland pour prendre le ferry, qui nous a conduit jusqu’à l’ile, qui se trouve un volcan endormis. Le sommet du volcan culmine à 260m, ce qui fait finalement une balade assez courte, mais néanmoins très sympa.

Mais avant de grimper jusqu’au bord du cratère, nous avons fait un petit détour par les « lava caves », ou nous avons pu expérimenter un semblant de spéléologie. C’est un bien grand moment en fait, pour un petit parcours de 10 minutes sur la pierre volcanique, dans le noir le plus complet. Nous avons donc progressé à la lueur des flashs, et avons fini par ressortir quelques dizaines de mètres plus loin.

(respectivement : l'entrée, la sortie, la grotte et moi.)

Nous avons ensuite pique-niqué au sommet, avec un français et un espagnol rencontrés en route, puis nous avons repris notre marche après une petite sieste au soleil.

Ce fut donc une petite randonnée, de 3-4 heures, mais une belle façon de profiter d’un dimanche ensoleillé ! Voilà qui ne donne pas tellement envie de retourner à l’école demain, ni de recommencer les négociations avec les universités, et autres réjouissances de ce type.

A très bientôt,

Seb

mercredi 26 octobre 2011

Challenge accepted !

When I started the blog, I wanted to make it bilingual. I soon realized that it wouldn’t be easy, and that it would take me too much time. So I decided not to traduce my articles.

But Gérard, who is a smart cookie, dared me to actually write all my articles both in French and English. Challenge accepted!

jeudi 20 octobre 2011

Silence radio

Cher blogonaute de la cyber-toilosphère.

Si tu es Gérard, tu as plutôt intérêt à lire cet article en entier, et à laisser un commentaire. Sinon, je t’invite à avancer vers le paragraphe suivant.

Tout d’abord, après les nombreux déménagements qui ont eu lieu cet été, et jusqu’au week-end dernier, je souhaite à tout le monde une bonne installation, et de bien s’éclater dans leur nouveaux quartiers/villes/métiers. Notez que je ne vous en voudrez pas de me faire connaître vous nouvelles adresses.

Je dois avouer que je n’ai pas grand-chose de très palpitant à vous raconter pour le moment. Je vous entends vous insurger, mais laissez-moi vous expliquer. Certes, il y a beaucoup à faire ici. D’autant que l’école organise presque tous les jours et tous les week-ends différents excursions. Cela dit, c’est encore un peu l’hiver ici. Ainsi pas plus tard qu’hier, après m’être trompé de bus et avoir atterri à 30 minutes à pieds de chez moi, je suis rentré complètement trempé, mon parapluie n’ayant guère réussi à garder au sec que le haut de ma tête. Du coup, je me montre assez réticent à l’idée de dépenser 200$ pour une journée plage sous la pluie. Surtout que quand le soleil montre le bout de son nez, la plage, je l’ai juste à côté.

Donc pour le moment, pas d’aventures palpitantes, je travaille sagement mon anglais, et j’apprends quelques mots de chinois, de suédois, etc… Cela dit, la langue française est apprise par pas mal de monde finalement, et je me retrouve assez bête quand je tente fièrement un « Ni Hao » ou un « priviet », et que mon interlocuteur me sort trois phrases parfaites en français.

Donc pour en revenir à mes péripéties, disons que pour le moment, je suis plutôt dans les préparatifs de mon périple à travers l’ile, qui commencera aux alentours du 17 décembre.

Mais je peux déjà vous dévoiler mes projets.

J’ai déjà commencé à cherche du monde pour m’accompagner. C’est un peu difficile, d’autant que j’ai clairement spécifié que le compagnon de voyage idéal serait une suédoise de moins de 25 ans. Bon, en fait non, je ne l’ai pas spécifié, et d’ailleurs c’est un certain Jerry qui devrait m’accompagner durant la première semaine. Vu que je vais rouler pendant 2 mois, ça fait un peu léger. Wait and see.

Dans les semaines à venir, et en profitant du départ des touristes venus assister à la Rugby World Cup, je me mets en quête d’un véhicule, voiture spacieuse ou van miteux. Le tout étant de trouver le juste équilibre entre un véhicule pas cher, et un véhicule qui explosera au bout de 100km.

J’ai aussi commencé à chercher du matériel, à savoir un duvet, une tente, deux ou trois polaires, et un réchaud à gaz.

Et surtout, j’ai gribouillé sur ma carte l’ensemble des activités à faire et des lieux à visiter, ainsi que les emplacements des campings, parfois rudimentaires (mais gratuits), et parfois offrant un peu plus de confort. Il faut dire que de ce côté-là, la nouvelle Zélande est bien organisée, et tout est fait pour que les nombreux touristes puissent camper partout dans le pays sans abimer ni salir l’environnement.

Je n’ai pas encore précisément mon plan de route, je sais simplement que je vais commencer par visiter le Nord de la Nouvelle Zélande, en passant par quelques village Maori et la forêt de Waipoua. Ensuite, j’irai vers le Sud de l’Ile du Nord, je passerai quelques jours à Rotorua, puis dans le parc national de Tongariro (sans oublier un arrêt à Hobbiton !). Je prendrai ensuite le ferry à Wellington et commencerai le tour de l’Ile du Sud. Dans le désordre : la région de Marlborough, et ses vins, le parc National Abel Tasman, quelques randonnées autours du Mont Cook, peut-être l’escalade du glacier Franz Joseph, la région de Christchurch avec un petit tour à Akaroa, la péninsule d’Otago, et ses pingouins, baleines, et autres bébêtes de ce genre, et bien sûr, le parc national des Fiordlands.

Tout ça en deux mois. Finalement, rien de bien original, tous les étudiants de l’école ont à peu près le même plan, personne ne veut partir avant d’avoir tout vu, ce qui semble pourtant impossible.

Je termine avec quelque(s) remarque(s) sur les différences que j’ai notées entre ici et la France. D’abord, j’ai ouvert un compte en banque. Cela m’a pris 30 minutes montre en main, et je suis parti avec une carte, un code PIN que j’ai choisi moi-même, ce qui est pratique, et UNE feuille de papier. Pas de contrat de 50 pages imprimé en trois exemplaires à parapher en bas de chaque page après avoir fait semblant de les avoir lu. Le compte courant est gratuit, et le compte d’épargne le plus basique est rémunéré à 3%. Comment ça va la crise en Europe ? :D

Deuxième remarque, que j’ai peut-être déjà faite. Internet ici est beaucoup plus cher : pour un usage limité (je ne saurai pas vous dire exactement à combien, mais très loin d’être suffisant pour ma consommation normale), il faut compter environ 70€ par mois. Et cela n’inclue ni la télé, ni le téléphone, comme le triple-play classique de chez nous. Cela s’explique apparemment par la population : avec 4 millions d’habitants, c’est moins facile de rentabiliser les coûts de structure.

Dernière remarque : les gens ici aiment bien profiter de la vie au lieu de rester très tard au boulot. C’est bien mais du coup, il faut faire ses courses, et visiter les musées, zoos, etc. avant 17h, voir 16h30. Par contre, on peut faire tout ça le dimanche.

(Takapuna Beach)

Je trouve que j’ai bien écrit pour un article où je n’avais rien à dire !

Cher lecteur, à bientôt pour de nouvelles non-péripéties !

PS : tu noteras que je converti avec bienveillance les unités monétaires, t’évitant ainsi un détour sur forexpros.fr, et une fastidieuse multiplication.

(voilà à quoi ressemblent les prises électriques locales... Bénis soient les adaptateurs).

dimanche 9 octobre 2011

L'autre bout du monde est vachement loin

Cher lecteur,

Si tu es Xavier, merci pour les idées de titre. Sinon, je t'invite à avancer vers le second paragraphe.

Ça fait maintenant deux semaines que je suis au pays des kiwis, mais je n’ai guère que quelques anecdotes à te raconter. Je n’ai pas encore pris le temps de m’éloigner d’Auckland et de me risquer dans la campagne et les forêts sauvages (ou nulles bêtes féroce, nul serpent venimeux, ni nulle araignée mortelle ne menace le tourisme moyen, contrairement à ce qu’on pourrait croire). Je n’ai donc que quelques photos du centre-ville à vous montrer. Un mot aussi sur la coupe du monde de rugby, omniprésente ici.

Auckland est une ville à la fois très grande, et assez petite. Je m’explique. Le centre-ville n’est pas immense, il s’organise autour du quartier d’affaire, et particulièrement de « Queen Street », la rue centrale, qui va jusqu’à l’océan, d’où partent divers bateaux et ferries. Ici, énormément de boutiques, de restaurants de tous les pays (Thai, chinois, japonais, français, italiens, kebab, sushis, crêpes, cafés, etc…), quelques centre commerciaux, théâtres, backpacker (alias bed and breakfast)… Tout prêt de là, le campus universitaire dont je t’ai déjà parlé, avec ses propres restaurants, banques, bookshop, bibliothèques… Dans le centre, de nombreuses tours (pas toutes franchement belles, disons-le ; autant la sky tower a du style, autant certaines ont dû être construites par erreur). Certaines hébergent des bureaux, d’autres des appartements, essentiellement occupés par des étrangers : les aucklanders, m’a-t-on dit, n’aiment pas vivre dans des appartements, et préfèrent des maisons. Voilà pourquoi la ville est très grande : sorti du centre-ville, uniquement des maisons avec jardins, forcément ça prend de la place. La ville s’étend donc très loin, bien que l’agglomération ne compte ‘que’ 1,4 millions d’habitants.

(serait-ce la drapeau occitan flottant à la fenêtre du dernier immeuble ?)

Bâtie sur plus de 60 volcans, et entre l’océan Pacifique et la mer de Tasmanie, la ville n’est pas des plus plates. On y trouve un certains nombres de superbes panoramas, et de parcs très sympathiques (comme « One tree Hill » ou le Mont Eden).

(Les champignons sur la première photo sont en fait des aérations pour les abris construits sous le volcan pendant la deuxième guerre mondiale...)

Ces jours ci, en centre-ville, il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu’il se passe quelque chose. Ailleurs aussi en fait. Partout flottent des drapeaux aux couleurs de la « Rugby World Cup » et des diverses équipes. A Takapuna, près de mon Homestay, c’est le drapeau tricolore qui est accroché partout, allez savoir pourquoi. En ville, des boutiques sont entièrement consacrées à la coupe du monde de rugby, et les autres ne sont pas moins décorés. Partout, des gens se baladent avec le visage bariolé aux couleurs de leur pays, avec d’immenses drapeaux accrochés autour de la taille, ou flottant au-dessus de leur tête, des écharpes, des bonnets, des pins… Pour ma part, je me contente d’arborer fièrement mon polo bleu, qui m’a coûté une fortune (le tourisme doit bien marcher cette année en Nouvelle Zélande…). Note que j’écris cet article samedi soir, après une après-midi en ville, et juste avant le match contre l’Angleterre. Mais toi lecteur, tu n’es probablement pas encore réveillé

J’ai découvert cette semaine la police néo-zélandaise, à laquelle je suis allé signaler la perte de mon passeport. Chance ! Un généreux kiwi (ou autre, j’en sais rien en fait), l’a retrouvé, et l’a rapporté à la police. Le dialogue avec l’agent kiwi a été l’occasion d’apprendre la différence entre « cheese » et « cheers », et de découvrir un autre usage du mot « sweet » dont il usait et abusait. Je retiendrai aussi la leçon : « it’s a very important document man ! –Yes, I will take care. – Sweet ! –Thank you very much. – Cheers ! ». Bref, en tout cas, c’est bien que je l’ai retrouvé : en Nouvelle Zélande, la législation est très dure envers les bars qui servent de l’alcool aux mineurs, et même un gros barbus ayant clairement la trentaine peut se voir refuser l’entrée d’un pub s’il ne montre pas son passeport. Accessoirement, ça peut aussi servir pour ouvrir un compte bancaire, et reprendre l’avion, à la fin de mon séjour…

Je m’inquiétais un peu de la réputation que les français avoir ici. Et ben mes amis, j’avais bien tort ! L’accent français, dont je peine à me débarrasser, est très apprécié, les gens trouvent ça très joli. La réputation de la cuisine française n’est plus à faire, et le vin très apprécié. Bref, les gens sont toujours content de croiser un français (pas si courants ici, hors période de coupe du monde) et de pouvoir me gratifier d’un « comment ça va ! » ou « bonjour ! », que je ne comprends jamais du premier coup, essayant d’y entendre un mot anglais. Notez qu’à chaque fois que je tente une réponse en français, je retrouve ce fameux problème du vouvoiement qui ne s’est pas posé avec les gens que j’ai rencontré ici. Quand un prof tente un « Seb, ça va ? », et que je ne sais si je dois répondre « bien et toi » ou « bien et vous », je préfère en fait la solution « good, how are you ? ».

It’s rugby time : Pays de GallesIrlande suivi de France – Angleterre. Je dois avouer que je ne comprends pas tout (d’autant plus que les commentaires sont en anglais, et donc je ne sais toujours pas à quoi sert une mêlée, ni comment elle fonctionne), mais j’ai les bases, merci Tati Laeti ! ;)

A bientôt !


PS : au moment ou je poste, la France a gagné. Je vais donc voir la demi finale samedi prochain dans un restaurant français !

PS 2 : vous noterez que j'ai changé de technique pour les photos, et que toutes sont "cliquables".