vendredi 17 février 2012

La recette de l'eau tiède (kiwi lifestyle)

Quand on vit dans un pays étranger, il faut savoir s'adapter. Si vous entreprenez un jour un voyage au pays des kiwis, vous aurez besoin de connaître la recette de l'eau tiède.
Je vous propose ici deux solutions.


Ingrédient :
Un lavabo
Un bouchon de lavabo
Un robinet d'eau chaude
Un robinet d'eau froide

RECETTE NUMERO 1 :
- bloquer l'évacuation du lavabo à l'aide du bouchon. ATTENTION ! Ne pas boucher le trop-plein. Si tu n'es pas sûr, tu peux demander de l'aide à tes parents pour cette étape.

- Ouvrir le robinet d'eau chaude. Attendre que le niveau atteigne presque le trop-plein. Refermer le robinet.


- Attendre entre 15 et 30 minutes, selon la saison et la température initiale de l'eau.

- C'est prêt !

RECETTE NUMERO 2 :
- bloquer l'évacuation du lavabo à l'aide du bouchon. ATTENTION ! Ne pas boucher le trop plein. Si tu n'es pas sûr, tu peux demander de l'aide à tes parents pour cette étape.

-Ouvrir le robinet d'eau chaude.

-Ouvrir le robinet d'eau froide.


- Refermer les deux robinets

-Mélanger.

- Tester la température. Si l'eau est trop chaude (resp. trop froide), répétez l'opération uniquement avec le robinet d'eau froide (resp. chaude)

- Mélanger.


- C'est prêt !



Vous noterez que la recette numéro 2 est beaucoup plus complexe, en ce sens qu'elle implique un subtil dosage de la quantité d'eau délivrée par les deux robinets. Pour une main moins experte, nous recommandons la première solution, bien qu'elle prenne plus de temps.

L'eau tiède peut être utilisée pour :
- se laver sans se brûler
- laver la vaisselle sans se brûler
- etc., à la guise de l'immaginaire.

A bientôt !

samedi 11 février 2012

On the road again

Cher internaute,

La Nouvelle Zélande, c'est un beau pays. Mais pour le visiter, mieux vaut avoir une bonne voiture, ou de bonnes chaussures. Démonstration :

D'abord, il y a des pièges :

Deux ponts, choisis ton camp camarade ! Il faut noter que la plupars des ponts dans la campagne néo-zélandaise n'ont qu'une voie, et qu'il est donc impossible de s'y croiser. S'engager avec prudence donc.

Ensuite, il y a des "fords", et même des "deep fords".Ne pas s'y lancer avant d'avoir cherché la traduction, a savoir "gué".

Pas sûr que la Toyota aurait aimé çaKinloch).
De même à Arrowtown :

Oui oui, ceci est un gué. Cette "route" se confond parfois totalement avec la rivière sur une centaine de mètres avant de ressortir sur l'autre berge. A ce niveau, le 4x4 n'est plus optionnel.

Après, plus accessible mais tout de même délicat, les routes étroites, au bord de l'eau. Vraiment au bord. Par endroit, le croisement est tout simplement inenvisageable, et la marche arrière peu recommandée non plus...

(Péninsule d'Otago)

Et puis, il y a des bêtes sauvages qui traversent sans regarder, comme ce couple de "paradise ducks"


D'ailleurs, pour éviter le passage de trop grosses bêtes, telles que les vaches, il y a des "cattles stop". ça secoue !

Ici sur une route trèèèèès reculée, dans la région de Wanaka. 30km de graviers qui n'aboutissent nul part.

Comme partout, il y a des travaux. Et sur les routes de montagne (c'est à dire sur les 3/4 des routes), ça complique sacrément les choses.



A pieds, la route n'est pas toujours facile non plus, comme sur ce "sentier" à Punakaiki :
ou encore, sur ce chemin pour se rendre au point de vue sur le Glacier de Franz Josef :

Ou encore celui ci près de Kinloch


A bientôt !

samedi 4 février 2012

Une petite carte !

her lecteur !

Tu dois être un peu perdu dans toutes mes histoires ! Voilà une carte pour t'aider à te situer ;)



(cliquez pour voir plus grand)

Epingle verte : mon homestay, où je suis resté de septembre à décembre
Epingle rose : L'école d'Anglais
Epingle violette : Queen Street, le centre ville, la vraie vie quoi !
Epingle bleu : Unitec, là ou je vais faire mon stage
Epingle rouge : ma nouvelle colloc, dont voici les photos :

mercredi 1 février 2012

Skydiving

Cher ami,


Je vais commencer par vous raconter un des épisodes les plus palpitants de mon séjour. Les adeptes de facebook savent probablement de quoi je parle.

Tout commence début janvier. Après le Paparoa National Park, et après un petit détour à Okarito, pour chasser le kiwi (intéressante histoire que celle-là !), nous arrivons inévitablement à Franz Josef Glacier, un des musts de l'Ile du Sud, d'après tous les bons guides en circulation. Et là, malgré la météo déprimante, l’idée commence à me trotter dans la tête. Forcément, après avoir entendu tant de monde en parler à l’école d’anglais, cette activité extrêmement populaire me tente, en particulier dans ce coin où la vue ne peut manquer d’être magnifique. Je passe donc un coup de fil pour m’inscrire. Ça y est je suis lancé. Pas de bol, arrivé au jour J, la réceptionniste m’indique, après 5 minutes d’explications dont je ne saisis pas un mot, que ça ne sera pas possible : trop de nuages (tu m’étonnes). Il faut dire que la côte ouest de l’ile du Sud est gratifiée de 200 jours de pluie par an (on pourrait s’en plaindre, mais sans ça, point de vertes et vastes forêts pseudo-tropicales !). Bref, elle me propose de reporter à l’après midi. ‘Sweet as’, me dit-elle. L’après-midi, le temps n’est pas meilleur, je reporte donc au lendemain matin. Sweet as. Le matin, annulé encore. Nous reprenons donc la route pour Fox Glacier, un peu moins populaire que le précédent, mais intéressant aussi. Je décide de tenter ma chance ici aussi. Je vais donc m’inscrire, me rend sur les lieux au moment convenu, un peu soucieux en voyant de gros nuages noirs sur les montagnes. Cependant, le ciel étant magnifique sur la plaine. On m’annonce que le décollage est imminent ! ça commence.

On m'affuble tout d'abord d'un lourd équipement, et d'un chapeau grotesque. Je vous l'épargne sur la photo.

Mon photographe personnel, qui va aussi faire la vidéo, m'accorde une petite interview.

On me fait ensuite monter dans un coucou, aligné au départ d'une piste en terre, qui n'est pas sans rappeller les plus mauvaises routes de la campagne profonde de la Nouvelle Zélande.

Après 10 minutes de vol, nous voilà à 4000m d'altitude. Solidement accroché au brave monsieur derrière moi (heuseument, c'est lui qui a le parachute !), je m'approche du rebord, et à peine le temps de l'entendre compter '1, 2, 3", me voilà en train de sauter d'un avion, en accélérant à toute vitesse.

Les premières secondes sont terrifiantes. Une accélération extrèmement puissante (qui doit nous conduire à près de 200km/h), qui n'est pas sans rappeler la chute du saut à l'élastique d'ailleurs. J'ai probablement crié aussi fort, et beaucoup plus longtemps, mais l'enregistrement ne permet pas d'entendre, ouf ! Après ça, la vitesse se stabilise un peu. ça va vite, très vite, mais j'ai eu le temps d'apprécier pleinement, et de regarder un peu le paysage. Même de faire un sourire à mon photographe !


Finalement, le parachute s'ouvre. J'ai été surpris, je l'avais presque oublié tellement j'appréciais ! Heureusement que mon moniteur kiwi assurait. La vue est toujours magnifique, mais dans l'état d'euphorie ou me voici, j'aurais probablement trouvé la zone indus' de Dunkerque aussi magnifique.


Rapidemment, nous voilà à l'approche de la piste d'atterissage. Toujours à moitié mort de rire dans mon état d'euphorie, n'ayant d'autre vocabulaire à la bouche que "awesome" and "so amazing", me revoilà sur le plancher des vaches.

L'aventure se termine par un grand merci à mon moniteur, et au photographe, très pros, très souriants, super sympas !


Mon sourire m'a tenu toute la soirée, je crois que rien n'aurait pu m'atteindre ce jour là. Une heure après mon retour à l'auberge de jeunesse, les moniteurs de "Skydive Fox Glacier" débarquent à l'auberge pour proposer aux gens de venir sauter. Franchement, j'y serais bien retourné ! Mais je me suis contenté de les remercier encore une fois.

Pour ceux qui sont sur Facebook, voilà la vidéo (ouverte à tout le monde normalement) :

http://www.facebook.com/photo.php?v=10150547165759165

Désolé pour les non facebookiens, la version youtube ne marche pas. Pour l'anecdote, au moment du montage, on m'a donné une liste de morceaux de rock à choisir comme musique de fond. N'en connaissant aucun, j'ai choisis les deux groupes dont je connaissais le nom : Pink Floyd, et Rolling Stones. Je suis assez content du résultat.


A bientôt !