dimanche 4 décembre 2011

Double expérience culinaire

Mon cher ami,

Je commence avec un petit changement aujourd’hui : il s’avère que traduire du français à l’anglais n’est pas si facile, raison pour laquelle j’ai décidé d’écrire mes articles en anglais dans un premier temps. Bien sur, si je poste les deux versions en même temps, tu ne t’en rendras même pas compte, et ce premier paragraphe pourrait bien être complètement inutile. Merci pour ton attention.

Dans cet article, je vais parler de mes aventures… culinaires. Il ne s’agit pas de nourriture kiwi, mais de nourriture mongolienne et anglaise. J’espère que certains parmi vous ne connaissent pas le concept de « barbecue mongolien », sinon je vais encore passer pour un imbécile, et j’aurais écrit un article pour rien.

Auckland est une ville très cosmopolite, ou se cotoient des gens de différentes origines, particulièrement d’Asie, ou des iles du Pacifique. Du coup, il a beaucoup de différents restaurants, et différents types de nourriture. Vous me direz, j’aurai aussi bien pu trouver les mêmes à Paris, mais je ne l’ai pas fait, c’est comme ça. Par ailleurs, l’avantage d’Auckland est que tu peux manger thaïlandais, coréen, ou japonais pour moins de 10€. Sous la pression culturelle de mes amis d’un peu partout, j’ai donc essayé plus de restaurants en trois mois que durant toute ma vie en France. J’exagère un peu, histoire de me donner un air intéressant.
Samedi, je suis donc allé avec un ami et sa famille de résidence à un barbecue mongolien. Ne connaissant pas du tout le concept, je me suis montré un peu circonspect à la vue de la viande crue, des mini pieuvres et autres fruits de mer disposés sur le buffet. C’est avec une certaine méfiance que j’ai pioché dans ces différents ingrédients pour les entasser dans un bol, avec quelques légumes et différentes sauces un peu exotiques. C’est devenu beaucoup plus prometteur lorsque j’ai donné cela au cuistot, qui l’a mis à cuire sur le barbecue géant. Après quelques minutes, j’ai donc enfin pu gouter à cette étrange mixture, qui s’est révélée étonnamment délicieuse !

Je suis donc rentré ce soir-là (non sans être d’abord allé boire quelques bières dans un bar à Takapuna), content de cette expérience. J’ignorais alors que le lendemain, j’allais gouter à quelque chose de bien plus ésotérique : un petit déjeuner anglais. Pour faire court, de l’omelette, des haricots à la sauce tomate, des toasts et du bacon au petit matin, et bien c’est… finalement vraiment pas mal !
Je vais être moins original pour ma prochaine aventure gastronomique : restau français ! Il se trouve qu’avoir du pain sur la table quand je mange me manque un peu, et quoique je n’aie rien contre les baguettes et les cuillères, je maintiens qu’un couteau et une fourchette forment un bon duo.

A très bientôt,

เสบๅสเฅ้ยน

PS : J’apprend le thailandais ;)

PS 2 : découvertes linguistiques.
“Choice, eh” peut se traduire du kiwi par “pas mal, hein ?”
“chur” est un synonyme néo zélandais de « cheers », qui veut dire un peu tout ce qu’on veut (salut, merci), ou encore être un signe d’approbation.
"Half an hour" se prononce "Haf'n'eur. Oh my God...

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